Samedi 16 Mai 2009 Commentaire du psaume 98(97) Un chant nouveau à notre Roi Ces quelques versets du psaume de ce dimanche peuvent paraître très guerriers ! C’est vrai, c’est d’abord un grand cri de victoire à la fin d’une bataille gagnée. Le mot « victoire » est utilisé trois fois. Mais la Bible est une continuelle relecture de l’histoire d’un peuple, de l’histoire humaine entière. Les fils d’Israël continuaient à chanter ces cantiques de victoire célébrant un roi (Voir le terme Roi dans le petit lexique) tel David ou Salomon alors même que le peuple n’avait plus de roi comme après l’exil. Les fêtes liturgiques résonnaient toujours de ces chants royaux. Mais Israël attendait toujours un roi à venir, un messie. Et le seul vrai roi, c’est Dieu lui-même.
La lecture chrétienne de ce psaume chantera un roi régnant par son abaissement, sa douceur et son humilité. Au temps pascal, nous pouvons chanter ce psaume car il s’agit du règne de l’Amour. « Aimons-nous les uns les autres, dit Jean, car l’amour vient de Dieu. » Ce psaume est en cohérence avec les paroles de Jésus qui déclare, à la dernière Cène : « Comme le Père m’a aimé, moi aussi je vous ai aimés. Demeurez dans mon amour. » Oui, le Seigneur "s'est rappelé sa fidélité, son amour, en faveur de son peuple".
Père BABEL sm
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