Samedi 18 Juillet 2009 Commentaire du psaume 23(22) Dieu pasteur de son peuple Nous rencontrons ce psaume très souvent. Tous les versets sont utilisés ce dimanche. Il fait bien corps avec les autres lectures.
Un berger n’est plus tellement visible dans notre civilisation moderne, mais aux temps bibliques, le troupeau était la seule vraie richesse de quelqu’un. Pour désigner une personne, telle les patriarches de l’ancien testament, les auteurs bibliques décrivaient le nombre de ses bœufs, de ses ânes, de ses brebis… Ce qui veut dire que si Dieu est notre berger, nous sommes pour lui une richesse unique et inestimable !
Dieu avait donné des bergers à son peuple, mais ce furent de mauvais bergers (Livre du prophète Jérémie, voir 1ère Lecture). Jésus est notre « vrai berger ». Il nous dit comme à ses Apôtres : « Venez à l’écart dans un endroit désert et reposez-vous un peu ». Devant la foule, il a pitié d’elle, car tous ces gens sont « comme des brebis sans berger ».
Les images de ce psaume sont très pacifiantes : paix des pâturages, sécurité des bêtes sous la houlette d'un bon berger, convivialité du repas, fête, bonheur durable et profond; tout respire la confiance en Dieu. Jésus dans cette Eucharistie est notre Berger : il nous invite au repos, nous rassemble autour de lui, nous fait goûter sa parole, il "prépare pour nous une table", celle de l'Eucharistie, et enfin il nous envoie en mission. (Ce sont les quatre temps de toute célébration eucharistique). Avec Jésus, nous avons pitié de toute la foule de notre monde, de tous ceux qui sont au-dehors du bercail, toute cette foule bigarrée que Dieu aime.
Père BABEL sm
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