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Mercredi 25 Décembre 2024 - Saint du jour
 

Dimanche 9 Avril 2023

Première Lecture
Psaume
Deuxième Lecture
Evangile

Messe du jour de Pâques

Si quelqu’un veut avoir des preuves formelles de la résurrection du Christ, il ne trouvera dans cet évangile que celui d’une fille de joie, celle que Jésus avait guéri des sept démons, ou encore le témoignage de quelques pauvres hommes qui se montrés lâches lors de la passion de Celui qu’ils avaient pourtant suivis depuis trois ans. Et en plus ils se montreront tous sceptiques ! En fait, c’est une femme qui, la première, se rend au tombeau.

Nous sommes de grand matin ; C’est le premier jour de la semaine. Visiblement il y du neuf. Ce récit manifeste une naissance. Dieu va séparer les ténèbres de la lumière. Et ce sera bon ; c’est la victoire de la vie sur la mort. Tout change car ce tombeau n’est plus un ossuaire, il est une matrice maternelle qui a donné la vie. Les témoins ne trouveront que des linges posés à plat ; Jésus s’est défait des derniers oripeaux de la mort.

Et la femme court ; dans ce récit de ce matin du premier jour, on n’arrête pas de courir ! « On a enlevé le Seigneur de son tombeau » Elle est angoissée par la disparition de son Maître, tout comme la bien-aimée du Cantique des cantiques : « Je veux chercher celui que mon cœur aime ; je l’ai cherché et je ne l’ai pas trouvé ».

C’est la course de Pierre et de l’autre disciple, celui que Jésus aimait. Ce dernier court plus vite. Parce qu’il et plus jeune, ou bien parce qu’il aimait le Seigneur davantage ? Lors du dernier repas, il reposait sur la poitrine du Maître. Il était au pied de la croix et il avait pris chez lui la Mère. Mais il laisse entrer Pierre d’abord, car Pierre est le chef du groupe des disciples. Il y a la foi toute baignée d’amour de ce disciple et il y a l’institution représentée par Pierre.

L’autre disciple entre à son tour. « Il vit et il crut ». Une petite phrase si courte et si dense. En elle tout est dit. L’essentiel. Les disciples ont mis du temps pour croire en la résurrection. Ils ont vu, ils ont vu qu’il n’y avait rien à voir. Rien à voir et tout à croire. Cela n’a pas entraîné leur foi, même chez Pierre. Le disciple bien-aimé a cru en la résurrection du Seigneur. Et pourquoi ? Il s’est rappelé les paroles de Dieu, celles de l’Écriture et celles que Jésus avait prononcées. Sa mémoire lui a rappelé que Jésus doit souffrir et mourir sur la croix et ressusciter le troisième jour. De la même façon, les deux hommes éplorés marchant vers Emmaüs ont entendu les paroles d’un inconnu leur remémorant toute l’Écriture. Et le soir ils le reconnaîtront.

Et le Seigneur ressuscité se montrera à ses amis, dans le cénacle ou au bord du lac. Il faut noter une précision importante qui donne le ton général de cette résurrection unique. Jésus qui a souffert et est mort publiquement, aux yeux de tous, ressuscite dans le secret et ne se manifeste épisodiquement qu’à quelques-uns. C’est dire clairement que la résurrection n’est pas une revanche sur ceux qui l’avaient, un moment, réduit à néant. Ce n’est pas le triomphe du héros, le triomphe d’un messie victorieux. C’est le dernier mot de l’amour qui fait reculer même la mort !

Et c’est là que la résurrection du Christ éclaire toute notre vie chrétienne. Le Christ dès lors ne va pas cesser de visiter tous nos tombeaux pour en faire surgir la vie. C’est là qu’est notre résurrection. Nous ne ressusciterons pas comme Lazare, qui va à nouveau mourir, mais comme le Christ. Et c’est là notre baptême. Morts avec Lui nous ressuscitons avec Lui. D’où toute l’importance du baptême, et c’est pour cela qu’il est souvent célébré à Pâques ou au temps pascal. Des catéchumènes nombreux seront baptisés cette année, y compris dans notre diocèse. Un jour, on demandait à un évêque quel était le moment le plus important de sa vie. Il répondit : « C’est le jour de mon baptême ! »

Père BABEL sm

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