Dimanche 4 Février 2024 Commentaire du psaume 147A(146) Hymne à Dieu qui donne la vie Les versets choisis ce dimanche font partie d’un double psaume hébraïque, le 147, qui se divise en deux psaumes dans la bible grecque. Ensuite les deux numérotations coïncident jusqu’à la fin du psautier.
Il est bon de rappeler que ce psaume débute par un ALLÉLUIA (Voir ce mot dans le petit lexique). Comme pour tous les psaumes de la fin du psautier, c’est l’allégresse qui atteint son paroxysme en se rapprochant de la fin. N’est-ce pas un abrégé de toute l'histoire du salut ?
« Il est bon de fêter notre Dieu ». Notre Dieu est d’abord un Dieu créateur. Par amour, il fait exister. Il crée sans cesse. Ce qu’il fait, il le déclare « bon » Il voit que cela est « bon » et même « très bon », il est logique que pour la créature, et pour l’homme gérant de la création et en dialogue avec Dieu, il soit « bon » aussi de fêter, de louer, de célébrer ce Dieu !
Ce Dieu a une intelligence incommensurable et il « Compte le nombre des étoiles ». Abraham sera invité à compter le nombre des étoiles et les grains de sable de la mer, car sa descendance sera aussi nombreuse que le nombre des astres.
Ce Dieu transcendant est aussi le plus proche, le plus intime à nous–mêmes que nous-mêmes. C’est pourquoi « il guérit les cœurs brisés et panse les blessures ». Cette compassion de notre Dieu éclate en Jésus de Nazareth qui « guérit toutes sortes de malades et chasse beaucoup d’esprits mauvais ». L’évangéliste Marc nous le rapporte en un tableau saisissant : « Toute la ville se presse à la porte » et ses disciples lui disent : « Tout le monde te cherche ».
De même « Il élève les humbles et rabaisse jusqu’à terre les impies ». La Vierge Marie le chante dans son cantique du Magnificat (Évangile selon Luc, chapitre 1).
Père BABEL sm
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