Dimanche 13 Juin 2010 Commentaire du psaume 32(31)
Ce psaume est une très belle célébration du pardon donné par Dieu au pécheur. Il fait partie des « psaumes de pénitence » et ressemble au psaume 50(51) (« Pitié pour moi, mon Dieu, dans ton amour… ») La liturgie de ce dimanche exploite quelques versets du psaume : 1-2, 5-7, 10-11.
D’abord est proclamé le prologue : une béatitude comme au début du psautier (Ps 1,1) « Heureux l’homme dont la faute est enlevée… dont le Seigneur ne retient pas l’offense ».
Ce poème est d’abord un enseignement de sagesse.
Puis vient le chant du pardon décliné au présent et au futur. Le passé est fini : le pécheur n’est plus « Cette herbe desséchée de l’été » mais il a décidé de revenir au Seigneur, comme le fils prodigue de la parabole en Luc 15. Il ne cache rien ; il dévoile le mal, son mal décrit par quatre termes précis : « faute, torts, péchés, offense ».
Pour l’avenir, toute la confiance du pénitent est dans son Seigneur qui est « refuge, abri »
Ils peuvent retentir, les « chants de délivrance » !
Et le poème peut finir par une invitation à la louange : « Exultez, hommes justes, hommes droits, chantez votre allégresse !» qui se poursuit par le premier verset du psaume suivant, psaume 32(33) : « Criez pour le Seigneur, hommes justes, hommes droits à vous la louange !»
Ce psaume s’harmonise bien avec la première lecture (le repentir de David) et l’évangile (la pécheresse aux pieds de Jésus et la parabole que Jésus raconte).
Père BABEL sm
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