Samedi 31 Juillet 2010 Commentaire du psaume 90(89) L'Eternel, refuge pour l'homme dans la brieveté de sa vie Le psaume d’aujourd’hui ouvre le quatrième livre du psautier. Il considère la brièveté de la vie humaine. Le verset dix dit : « Le temps de nos années, soixante ans, quatre vingt pour le plus vigoureux ». Le poète sait que la grâce du Seigneur illumine les jours, féconde la vigueur de l’œuvre humaine et ouvre les chemins de l’éternité.
Ce psaume est attribué à Moïse, c’est le seul cas dans tout le psautier. Moïse est « homme de Dieu » comme le voyant Samuel, les premiers prophètes et le roi David, à qui beaucoup de psaumes sont attribués. Ces hommes de Dieu étaient des sages.
La partie du psaume retenue ce dimanche comporte deux mouvements : d’abord une admiration de l’œuvre divine. Le Seigneur est maître du temps et de l’histoire. Il a le recul que l’homme n’a pas. « A tes yeux, mille ans sont comme hier, c’est un jour qui s’en va, une heure dans la nuit. » La vie semble « un songe » ou « une herbe qui fane vite ».
Puis la prière devient supplication : Nous demandons à Dieu d’entrer dans la sagesse qui accueille les heures et les minutes de la vie comme des dons de Dieu. « Le temps est court, nos jours s’en vont » chante un hymne de l’office de la louange des heures. La vraie sagesse est de ne pas gaspiller ce temps. « Apprends-nous la vraie mesure de nos jours ». Que le Seigneur nous aide à ne pas « amasser pour nous-mêmes » mais au contraire à « être riche de Dieu » (Évangile du jour), à « rechercher les réalités d’en haut » (saint Paul, 2e lecture).
Père BABEL sm
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