Samedi 14 Août 2010 Solennité de l'Assomption de la Vierge Marie Commentaire du psaume 45(44) Chant nuptial pour le Roi Pour ce jour de l’élévation au ciel de Marie, mère de Dieu, la liturgie a choisi un psaume merveilleux. C’est à l’origine un poème composé pour un mariage royal. On peut chercher l’époque, ce n’est pas le plus important. Le thème court à travers toute la bible, depuis la Genèse jusqu’au Cantique des cantiques. (Voir dans le lexique le mot : ROI)
Le psaume comporte deux parties bien distinctes. D’abord l’éloge de la splendeur du ROI, puis le portrait de la FIANCÉE. L’ensemble est introduit par un prologue qui résume toute vraie prière et louange : « D’heureuses paroles jaillissent de mon cœur quand je dis mon poème pour le roi ... »
Aujourd’hui c’est la deuxième partie que nous chantons. La fiancée, dans le contexte de la fête, c’est pour nous la vierge Marie. Le poète s’adresse directement à la fiancée : « Écoute, ma fille, regarde et tends l’oreille ». Il invite la jeune fille à vénérer le roi, à « se prosterner devant lui ». Marie, nous le savons, est toute entière tournée vers le Père et le Christ.
Puis le poète admire encore la beauté de cette fiancée vêtue on ne peut plus richement. A travers ce langage de la cour des rois d’Israël, notre louange en ce jour de l’Assomption ira vers la mère de Dieu et de l'Église.
Le texte parle d’une étrangère (le terme « fille de Tyr » est omis dans le texte liturgique), ce n’est pas étonnant : le roi Salomon avait rencontré la reine de Saba, le roi Achab a épousé Jézabel. Nous devinons dans l’Écriture une tendance renouvelée à l’universalisme.
Avec la cousine de Marie, la vieille Elisabeth, émerveillons-nous encore devant la grandeur de Marie. « Tu es bénie entre les femmes »
Père BABEL sm
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