Samedi 11 Septembre 2010 Commentaire du psaume 51(50) Confession d'un pecheur et prière confiante « Pitié pour moi, mon Dieu ! » Ce psaume nous est familier. C’est le psaume « Miserere ». Dans la louange des Heures, il est chanté chaque vendredi matin (et souvent le dimanche matin dans les monastères). Il fait partie du groupe des psaumes de pénitence.
Le psaume est en harmonie totale avec les lectures du jour. « Le Christ m’a pardonné » nous dit Saint Paul (2e Lecture).
Saint Luc nous narre les trois paraboles de miséricorde, dont celle de l’enfant prodigue. On pourrait dire celle du père riche en miséricorde et des deux fils. Jésus se mêle aux pécheurs de toute espèce. Il est venu pour eux.
Le fils s’est éloigné de son père. De la même façon, le peuple chéri par Dieu dans l’expérience fondatrice du désert s’était éloigné de Dieu. Il avait choisi de faire une idole, un veau de métal fondu et se prosternait devant lui (1ère lecture de l’Exode). Dieu se mit en colère, mais « renonça au mal qu’il avait voulu faire ».
Le Seigneur est venu pour les malades, pour tous ceux qui sont partis au loin. C’est aussi l’histoire d’un roi, David. Roi, mais pécheur, doublement pécheur, coupable d’adultère fiévreux et de meurtre prémédité. Le prophète Nathan a démasqué la faute. Et David hurle son repentir.
C’est un des psaumes les plus beaux ! Pas de luxe de détails, mais un aveu franc. Un regard tourné vers un Dieu de fidélité et de miséricorde. « Mon Dieu ... Mon Père ! Lave-moi complètement de ma faute, lessive-moi sans ménagement ! » C’est vrai, ce péché colle à la peau de l’homme, il est toujours devant lui. Que le Seigneur créateur fasse une nouvelle création, un « cœur pur » et un « souffle raffermi ». Surtout que le Seigneur donne la joie, celle du salut. La bouche du pécheur est ouverte pour chanter la louange de Dieu.
« Seigneur, ouvre mes lèvres ! »
Père BABEL sm
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