Dimanche 13 Novembre 2022 Commentaire du psaume 98(97) Un chant nouveau à notre Roi Ce psaume qui nous arrive à la fin de l’année liturgique, en ce 33e dimanche, exprime une attente de Celui qui vient. Tout tend vers cette venue du Seigneur. Mais ce poème est un concert où éclatent toutes les musiques. On peut parler d’un double concert : celui des divers instruments de musique : « Cithare, trompette, cor, et même tous les instruments » et concert de la création toute entière : « Mer, monde, fleuves, montagnes ». Ces éléments du cosmos « Résonnent » comme le font les instruments de l’orchestre. Cela annonce déjà le psaume de conclusion de toute la symphonie psalmique, le psaume 150 qui fait jouer tous les instruments.
Il s’agit « d’acclamer » et de « chanter » car Il vient, le Seigneur. Sa venue historique, célébrée à Noël, sera très humble, celle d’un enfant couché dans une mangeoire. Sa venue de la fin des temps sera grandiose, mais elle nous reste inimaginable. Sa venue durant nos vies au quotidien est discrète. Elle se vit dans l’amour. Cela nous demande de « veiller ». Cette venue est très exigeante car la présence du Seigneur est souvent incomprise et rejetée. En Saint Luc, Jésus nous avertit : « Vous serez livrés » et cela peut aller jusqu’au martyre. Dans la ligne de l’abaissement du Christ, le Maître.
Père BABEL sm
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