Dimanche 3 Novembre 2024 Commentaire du psaume 18(17) Action de grâce après la manifestation du salut de Dieu ! En ce dimanche qui va vers la fin de l’année liturgique nous trouvons un psaume d’une cinquantaine de versets dont quelques-uns sont retenus dans l’Eucharistie. Ce beau psaume est attribué au roi David « Serviteur du SEIGNEUR, lorsque le SEIGNEUR l’eut délivré de la main de tous ses ennemis et de la main du roi Saül - son prédécesseur, devenu son ennemi ».
C’est le titre hébraïque du psaume qui n'apparaît pas souvent dans les bibles usuelles mais qui est riche de sens pour comprendre le psaume lui-même.
C’est un psaume extraordinaire ! Il est, fait assez rare, répété dans les Écritures (dans le second livre de Samuel au chapitre 22). David l’aurait-il composé dans sa jeunesse, au milieu de ses grandes difficultés ? Et repris au soir de sa vie ? Les chantres du second Temple l’ont-ils repris en harmonisant leurs sentiments à ceux de David ? Toujours est-il que Jésus l’a prié et toutes les générations jusqu’à aujourd’hui.
Arrêtons-nous à la première phrase. « Je t’aimerai, SEIGNEUR, ma force, mon rocher, ma forteresse ! » Le verbe aimer est le plus souvent dans la bouche de Dieu. Pour une rare fois, il est dans la bouche de l’homme. C’est en écho à l’Évangile de ce jour qui nous demande d’aimer le SEIGNEUR notre Dieu avec la totalité de notre être, et d’aimer notre prochain aussi totalement.
Prions ce psaume à la suite de David, le roi chantre, à la suite de Jésus, le fils de David et le Christ Roi crucifié que nous fêterons le 34ème et dernier dimanche de l’année liturgique.
Que notre chant soit royal !
Père BABEL sm
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