Dimanche 16 Mars 2025 Commentaire du psaume 27(26) Confiance intrépide en Dieu « Ma lumière et mon salut, c’est le Seigneur ! » Un grand chant de confiance. D’abord, c’est un cri, une profession de foi dans le Seigneur. Le Dieu d’Israël est Lumière, comme ce qui a surgi au premier jour de la création. La lumière est la gloire de Dieu présente sur l’arche d’alliance. La lumière est présente dans les événements rapportés dans les lectures de ce dimanche.
ABRAHAM était soucieux devant l’échec apparent de son existence privée de descendance. Il était en prière lorsque Dieu se manifeste à lui dans une vision. Il sera invité à regarder le scintillement des étoiles, signe de sa nombreuse et miraculeuse descendance. Le chemin d’Abraham sera rempli de Lumière.
Les trois APÔTRES, Pierre, Jean et Jacques, sont inquiets devant les foules qui quittent Jésus et à propos de l’annonce terrible qu’a faite le maître, celle de sa passion. Mais sur la montagne, durant la nuit, la Lumière éclatante de Jésus transfiguré les émerveille. Ils peuvent chanter : « Ma lumière et mon salut, c’est le Seigneur ! »
Ils ont rencontré le Seigneur lors de ce bref épisode. Mais, revenus dans la plaine, ils auront, toute leur vie, encore à le chercher : « C’est ta face que je cherche, ne me cache pas ta face ! » diront-ils souvent.
Le psaume se termine sur deux affirmations pleines d’espérance. La première est dite par le priant lui-même : « C’est sûr ; il verra les bontés du Seigneur sur la terre des vivants ». Il les verra en compagnie d’Abraham, de Moïse et d’Élie et de tous les saints.
La deuxième est un conseil donné à celui qui prie : « Espère ; sois fort ; espère le Seigneur ! » Cette parole doit nous accompagner sur la route vers Pâques.
Pâques est la fête du Baptême chrétien. Le catéchumène qui parachève sa préparation durant le Carême peut chanter ce psaume, car, comme le dit Saint augustin : « Ce langage est celui du soldat du Christ qui arrive à la foi. « Le Seigneur est ma lumière et mon salut, qu’aurai-je à craindre ? » C’est le Seigneur qui me fait la grâce de le connaître et de me sauver, qui pourra m’arracher à lui ? « Il est le protecteur de ma vie, qui me fera trembler ? » C’est le Seigneur qui doit repousser l’assaut et les embûches de mes ennemis, nul ne me fera peur ». Les baptisés, dans la primitive Église, étaient appelés les « Illuminés ».
Père BABEL sm
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