Ce psaume moyennement long (23 versets) est situé parmi les psaumes royaux qui chantent la monarchie du peuple d’Israël, mais aussi celle de Dieu. Diffère-t-il des psaumes voisins ? On pourrait le croire. Mais il met en évidence que Dieu ne tolère pas les injustices des hommes. Le règne de Dieu doit triompher de celui des impies.
Nous trouvons deux parties dans ce poème . L’une est une supplication véhémente adressée au Seigneur pour qu’il empêche les criminels d'être champions de l’injustice et protège les victimes : la veuve, l’orphelin, l’étranger, le pauvre et le peuple de Dieu en général (1-11).
Après une transition qui exalte l’homme disciple du Seigneur, l'autre partie est une louange à ce Dieu qui ne délaisse pas son peuple, soutient les pieds chancelants et apaise les soucis du cœur de l’homme (14-23)
Ce psaume est de tous les temps. Il fait écho à la protestation des prophètes. Jésus lui-même souffrait des injustices qu’il rencontrait dans son peuple. Il s’est mis du côté des étrangers, des malades, des exclus, des pauvres.
Le priant pose des questions difficiles. Il les pose à son Dieu et aux hommes ses contemporains. Cette réalité du mal et de l’injustice, nous la vivons sans cesse. Ce psaume, dont certains termes peuvent étonner, invite à nous tourner encore davantage vers Dieu qui est Seigneur de Justice et de Miséricorde.
Le cri : « Seigneur, parais, lève-toi ! » rejoint l’appel qui jaillit au début de chaque heure de l’Office divin chanté par les communautés : « Dieu, viens à mon aide ! Seigneur à notre secours ! »
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Commentaire du Psaume 94
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Le Père Robert Babel sm, commente ici pour nous ce psaume 94 (93) ...
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Dernière Modification : 12/8/2008 06:32
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